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Images - Ne postez qu'un fil par semaine et par galerie ! => Macro " Flore & Graphisme " => Discussion démarrée par: Roland RIPOLL le 29 Juin 2022, 10:27:14
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Bonjour à tous,
Un fil consacré à quelques petits secrets sur les fleurs, des informations qui, je l'espère, vous intéresseront.
On en apprend tous les jours dit-on, mais avec les fleurs, on en apprend toute l'année, à toutes les saisons...
Dichogamie
On ne le sait peut être pas, mais la grande majorité des fleurs sont hermaphrodites. Elles naissent d'abord mâles puis deviennent femelles quelques jours plus tard. En effet, les premières à être opérationnelles sont les étamines (organe mâle) qui, une fois le pollen dispersé (par le vent ou par les insectes), ne jouent ensuite plus aucun rôle.
Dans un deuxième temps, c'est le pistil (organe femelle) qui, devenu mature, entre en scène et qui est apte à être fécondé. Comme les fleurs n'éclosent pas toutes en même temps, il y a toujours des fleurs jeunes (mâles) et des fleurs plus âgées (femelles) que les insectes visitent. Le but est d'assurer une fécondation croisée : le pollen d'une fleur sur le pistil d'une autre fleur.
C'est cet hermaphrodisme différé dans le temps qu'on appelle dichogamie.
Mauve commune (phase mâle)
(https://zupimages.net/up/22/26/cdgt.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/cdgt.jpg)
Mauve commune (phase femelle)
(https://zupimages.net/up/22/26/h3od.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/h3od.jpg)
Oeillet sauvage phase mâle)
(https://zupimages.net/up/22/26/xb5r.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/xb5r.jpg)
Oeillet sauvage (phase femelle)
(https://zupimages.net/up/22/26/bltx.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/bltx.jpg)
Bouton d'or (phase mâle)
(https://zupimages.net/up/22/26/336y.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/336y.jpg)
Bouton d'or (phase femelle)
(https://zupimages.net/up/22/26/50oi.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/50oi.jpg)
C'est toujours en dernier recours et faute de mieux (sauf chez le petit pois qui privilégie ce mode de reproduction que Grégor Mendel a bien étudié pour établir les premières lois de l'hérédité) que les fleurs s'autofécondent: le pollen de la fleur sur le pistil de la même fleur.
A noter que chez certaines plantes (comme le Compagnon blanc, le Compagnon rouge ou le Concombre d'âne) il y a distinctement des pieds portant des fleurs mâles et des pieds portant des fleurs femelles. On dit que ce sont des plantes dioïques
Compagnon blanc (fleur mâle)
(https://zupimages.net/up/22/26/sxvj.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/sxvj.jpg)
Compagnon blanc (fleur femelle)
(https://zupimages.net/up/22/26/yp9i.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/yp9i.jpg)
Compagnon rouge (fleur mâle)
(https://zupimages.net/up/22/26/q4aq.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/q4aq.jpg)
Compagnon rouge (fleur femelle)
(https://zupimages.net/up/22/26/hcfv.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/hcfv.jpg)
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Le titre est bien joli, les explications sont intéressantes et les images très belles.
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J'ai dû apprendre cela en son temps, mais ce cours illustré est bien plus plaisant que le tableau et la craie de mes souvenirs!
Gauthier
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Encore un fil qui va nous apprendre beaucoup de choses et nous émerveiller de belles image, merci
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Bonjour Roland,
C'est merveilleux ! très instructif et délicat ! j'adhère pleinement à cette démarche naturaliste !
Cordialement
José
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Merci à vous tous ! Ravi que ces quelques petites informations botaniques vous intéressent.
Myosotis
Le myosotis a mis en place un code couleur pour les insectes:
-une fleur qui est mature (et qui donc produit du nectar) est bleue avec une collerette de pollen jaune en son centre.
-une fleur trop jeune (et qui ne produit pas encore de nectar) possède des pétales roses.
-une fleur déjà fécondée (et qui ne produit plus de nectar) est toujours bleue mais avec une collerette de pollen blanche
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(https://zupimages.net/up/22/26/qqt6.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/qqt6.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/26/rkwt.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/rkwt.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/26/pogz.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/pogz.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/26/9a3f.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/9a3f.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/26/eshr.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/eshr.jpg)
Coquelicot
Le coquelicot a une astuce pour attirer les insectes: le centre noir de sa fleur qui emmagasine et réémet de la chaleur.
Ainsi, la température au centre de la fleur pourrait être de 2° plus élevée qu'en périphérie. Cette différence est détectée par les insectes, notamment les abeilles et les bourdons qui ont des récepteurs spécifiques dans leurs antennes et sur leurs pattes. Ils vont ainsi être guidés de manière plus sûre vers le centre de la fleur où se trouve le pollen, comme s'ils utilisaient une caméra thermique…
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(https://zupimages.net/up/22/26/ho0o.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/ho0o.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/26/2ubb.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/2ubb.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/26/m9nh.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/m9nh.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/05/ljke.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/05/ljke.jpg)
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Quelle science ! :shock:
Un vrai plaisir que de découvrir toutes ces explications avec ces belles images, je m'abonne ! rytyt
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Merci !
Hellébore fétide
Pour signaler aux insectes qu'il n'y a plus de nectar ni de pollen à butiner, l'Hellébore fétide, un peu comme le myosotis avec son code couleurs, arbore un liseré rouge au sommet de ses sépales.
1 On voit que la fleur du bas est "butinable"
(https://zupimages.net/up/22/26/49b1.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/49b1.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/26/k4i9.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/k4i9.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/26/20lb.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/20lb.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/26/vaoz.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/vaoz.jpg)
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Ah ben ça ; j'avais déjà remarqué ces couleurs différentes, mais ne soupçonnais pas cette sophistication! Merci de partager tout ce savoir!
Gauthier
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Il y a vraiment un langage chez les fleurs. Merci de le décoder.
A nouveau de très belles images.
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Fil très intéressant et bien illustré, merci !
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Merci !
Une attraction magnétique
Des chercheurs de l’université de Bristol ont découvert en 2013 que les plantes possèdent une faible charge électrique négative. Celle-ci permet aux grains de pollen de se fixer sur les poils de l’insecte pollinisateur, chargés positivement, comme sur un aimant.
Une fois en contact avec l’insecte, la fleur dégage un champ magnétique, plus ou moins puissant selon la concentration de nectar ou du nombre de grains qu’elle possède.
Les insectes semblent être attirés par la charge électrique de la plante, en fonction de son intensité et donc de la quantité de nourriture disponible. Une fleur qui vient d’être visitée sera d'ailleurs moins chargée électriquement, et donc moins attirante pour les pollinisateurs…
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(https://zupimages.net/up/22/26/z1f7.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/z1f7.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/26/dktc.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/dktc.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/26/c1l9.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/c1l9.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/26/gewh.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/26/gewh.jpg)
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Mmmmh, aurais-tu mis le doigt sur une nouvelle source d'énergie électrique pour le futur...? Ce serait cool, des voitures avec mini-serres intégrées et son lot de fleurs.-! :roll:
Gauthier
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Bonjour Roland,
Très instructif et que de belles images ! )))
Cordialement
José
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De belles images et des infos vraiment intéressantes.
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Merci !
Donner le la
Saviez vous que la fleur de tomate ne libère son pollen que si elle est amenée à une certaine vibration ? Attention, pas n'importe laquelle puisque cette vibration s'approche de celle du la !
En effet, si on approche un diapason près d'une fleur de tomate, elle entre en résonance et libère son pollen.
Seuls les bourdons sont capables de vibrer à une fréquence de 350 hertz (440 hz pour le la) permettant la libération du pollen convoité...
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(https://zupimages.net/up/22/27/cqo6.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/cqo6.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/27/ua0v.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/ua0v.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/27/gif5.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/gif5.jpg)
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(https://zupimages.net/up/18/06/6o0p.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=18/06/6o0p.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/27/3qrl.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/3qrl.jpg)
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Jolies images, et une information surprenante, à nouveau! Faudra aussi penser à préserver les bourdons, et pas se focaliser sur les seules abeilles.
Gauthier
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Bjr,
:shock: bluffé par ces infos ( champ magnétique des fleurs, vibration ) vraiment top ! ))))
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Bonjour Roland !
Excellent ! je suis scotché !
Cordialement
José
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Ces explications sont surprenantes et vraiment intéressantes, très bien illustrées de surcroît.
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Merci !
Nigelle de Damas
Afin de mieux guider les abeilles, la nigelle de Damas possède, à sa base, de fausses gouttes de nectar balisant l'entrée vers le (vrai) nectar. Ces protubérances brillantes, qui émettent également des ultraviolets, sont du reste logiquement appelées des "pseudo nectaires".
Mais la fécondation croisée (pollen d'une fleur déposée sur le pistil d'une autre fleur) peut parfois, pour diverses raisons, ne pas être assurée.
Dans ce cas, la nigelle de Damas utilise en dernier recours l'autofécondation (que les fleurs évitent car elle entraîne souvent des dégénérescences).
En effet, à mesure que le temps passe, les nombreux pistils présents au centre de la fleur s'allongent et se courbent de telle façon qu'ils touchent les étamines et viennent chercher eux mêmes le peu pollen qui reste encore..
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(https://zupimages.net/up/22/27/m940.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/m940.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/27/7661.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/7661.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/27/j9ep.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/j9ep.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/27/bqbi.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/bqbi.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/27/p14u.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/p14u.jpg)
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Ah ben ça, quelle info encore, et brillamment illustrée!
Gauthier
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Ah ben ça, quelle info encore, et brillamment illustrée!
Gauthier
Bonjour Roland,
Je plussoie ! toujours aussi intéressant ! J'ai en effet constaté cette dégénérescence sur de nombreuses fleurs de cette belle Nigelle !
Cordialement
José
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Merci à vous deux !
Sauge commune
Tout le monde connaît "le piège" de la Sauge commune qui possède des étamines à bascule. En effet, quand l'abeille ou un autre insecte entre dans la fleur pour butiner le nectar, elle actionne les étamines souples qui viennent coller du pollen sur son dos.
Les sauges ont en effet un caractère très original : elles n’ont que deux étamines fonctionnelles au lieu de quatre classiquement et capables de basculer lors de la visite d’un pollinisateur.
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(https://zupimages.net/up/22/27/5y57.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/5y57.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/27/4uel.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/4uel.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/27/p7ky.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/p7ky.jpg)
On le sait moins, mais le romarin possède également ce dispositif à bascule.
(https://zupimages.net/up/22/27/n9ko.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/n9ko.jpg)
(https://zupimages.net/up/22/27/oc72.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/oc72.jpg)
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Bonjour Roland,
Je suis toujours très étonné par le piqué sur ces images, notamment la 2 :shock: vraiment impressionné !
Cordialement et belle journée
José
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Top encore ces images qui illustrent superbement les propos!
Gauthier
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Excellente mise à jour avec des images qui illustrent parfaitement les explications, on en redemande ! uy8
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Merci à vous trois !
Pissenlit
Quand nous étions enfants, nous avons tous un jour soufflé une "boule" de pissenlit pour semer les graines à tous vents.
Ce qu'on ne savait pas, c'est que l'aigrette du pissenlit contient de 90 à 110 filaments et que sa géométrie ainsi que la répartition des filaments créent une bulle d'air stable, une sorte de vortex, au-dessus de l'akène. Cette bulle forme une zone de basse pression qui entraine l'akène vers le haut, lui permettant de profiter de courants ascendants afin d'être disséminé plus loin (parfois à plus de 10 km !).
Les ingénieurs de l'aéronautique pourraient fort bien s'inspirer un jour de l'akène du pissenlit pour la création de drones miniatures plus légers…
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(https://zupimages.net/up/22/27/ld0w.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/ld0w.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/27/qcn6.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/qcn6.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/27/696q.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/696q.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/27/qk64.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/qk64.jpg)
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Bonjour et merci pour ces explications très intéressantes ! la dernière PDV est très très belle Roland ! bravo !
Cordialement
José
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Belle mise à jour!
Gauthier
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Quel piqué effectivement qui de plus est associé à de jolies lumières.
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quel piqué !
La 2 a ma préférence et merci pour les explications.
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Merci !
Les fleurs ont des oreilles...
Les scientifiques de l’université de Tel-Aviv en Israël affirment que les plantes peuvent entendre le bourdonnement des abeilles et des papillons de nuit qui passent à proximité et produire en conséquence un nectar plus sucré pour les attirer. C’est en étudiant les œnothères, plantes herbacées connues aussi sous le nom d’onagre, qu’ils ont pu observer le phénomène.
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(https://zupimages.net/up/22/27/jeid.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/jeid.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/27/yv33.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/yv33.jpg)
Les chercheurs ont diffusé à cette plante des enregistrements de vols d’insectes volants et trois minutes plus tard seulement, le taux de sucre dans le nectar était passé de 16% à environ 20%. Ce sont les pétales qui sont les organes récepteurs.
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(https://zupimages.net/up/22/27/hp6i.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/hp6i.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/27/8gn8.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/27/8gn8.jpg)
La perception des vibrations acoustiques des insectes pourrait donner aux fleurs un avantage évolutif en incitant les pollinisateurs à revenir vers elles grâce à lune plus grande production de sucre dans le nectar.
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Ce qui est dingue avec cette histoire, c'est que ça peut nous paraître banal, mais il faut aussi souligner que les plantes n'ont pas de système nerveux ni d'oreilles, d'ailleurs. Mais réagissent néanmoins tout comme nous à des signaux extérieurs, avec un peu plus de temps de réaction. C'est tout de même remarquable!
Gauthier
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Des explications remarquables qui nous donnent une fois encore la preuve de cette extraordinaire complexité qui nous entoure et que nous nous refusons pourtant à ne pas voir ni à écouter.
Bravo et merci Roland pour ces éclairages passionnants ))))
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Merci à vous deux !
Lysimaque commune
La lysimaque est une fleur originale. Si, comme toutes les fleurs, elle propose du pollen aux insectes, elle est une des (très) rares à offrir en plus non pas du nectar mais… de l'huile !
Cette huile est récoltée par certains insectes pour nourrir les larves mais surtout par une petite abeille, la bien nommée "mellite de la lysimaque", qui l'utilise dans son terrier à la fois comme nourriture (très énergétique) et comme isolant hydrophobe.
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(https://zupimages.net/up/22/28/qvhv.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/28/qvhv.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/28/ijh3.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/28/ijh3.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/28/fi7q.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/28/fi7q.jpg)
Plantain lancéolé
Pourquoi le plantain est –il si haut sur tige, sans odeur et dépourvu de pétales ?
Tout simplement parce qu'il ne compte absolument pas sur les insectes et confie la dissémination de son pollen et sa fécondation au vent et rien qu'au vent. C'est ce qu'on appelle l'anémophilie.
Si on observe un épi de plantain lancéolé, on remarque, de bas en haut, un tronçon de fleurs mâles avec leurs étamines blanches puis un tronçon de fleurs femelles avec leur pistil, puis des boutons floraux.
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(https://zupimages.net/up/22/28/d486.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/28/d486.jpg)
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Toujours aussi intéressant, et joliment illustré!
Gauthier
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Bonjour Roland,
Et bien dis donc ! je n'avais jamais remarqué ! merci pour ces infos ! TOP !
Cordialement
José
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Merci à vous deux !
Le liseron des champs
On a calculé que, lorsqu'il cherche à s'agripper à une tige, le Liseron tournoie ( toujours dans le sens inverse des aiguilles d'une montre) et fait une rotation complète en 1h et 30 minutes !
On sait également que ses graines peuvent patienter une cinquantaine d'années dans le sol avant de germer. Elles sont les seules à conserver leur aptitude à germer même exposées à des doses de rayons UV plusieurs millions de fois supérieures à celles qui permettent de stériliser l'eau !
On commence à changer d'avis sur le Liseron des champs, de mauvais herbe à éradiquer, il est en passe de devenir une intéressante plante "phytoremédiatrice" (la phytoremédiation est un ensemble de techniques qui utilisent les caractéristiques de certaines plantes pour dépolluer naturellement les sols) ...
Des études menées en mai 2004 à l'université du Texas d'El Paso ont en effet mis en valeur sa capacité d'absorption du cadmium, du chrome et du cuivre.
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Toujours aussi instructif et joli!
Gauthier
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Ce fil instructif se poursuit fort joliment avec des images toujours très belles.
Je fais connaissance avec la lysimaque qui rend vraiment très très bien uy8
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Toujours aussi intéressant. Côté photo la série sur la lysimaque est magnifique
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Un puits de science ce Roland, bravo ! )))
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Merci !
Parasitisme chez les fleurs
L'Euphraise officinale ne peut pas prélever l'eau et les sels minéraux dans le sol car ses racines sont atrophiées et ne possèdent pas les poils absorbants nécessaires. Elle vit donc en parasite de ses voisins et voisines.
Les poils absorbants des racines sont chez elle remplacés par des suçoirs qui pénètrent les tissus vivants des racines des herbes avoisinantes et qui pompent les éléments minéraux nécessaires à sa croissance. Vous avez dit vampirisme ?
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(https://zupimages.net/up/22/30/9kfl.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/30/9kfl.jpg)
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Je me demandais pourquoi les insectes se "battent" parfois pour butiner une même fleur, alors qu'il y plein de fleurs identiques -à mes yeux- juste à coté. Ce fil m'a donné l'explication! Désormais je ne regarderai plus les fleurs avec le même œil... Très intéressant, merci pour tous ces renseignements. Quant aux images, elles sont superbes.
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Merci mady !
Campanule
Lorsque la fleur de campanule vient à éclore, le pistil n'est pas encore tout à fait fonctionnel. Son premier rôle est d'offrir un manchon de pollen (provisoire) aux insectes de passage. Les étamines ayant déjà dispersé leur pollen, elles sont alors quasi vides au fond de la clochette. On appelle cela la "présentation secondaire du pollen".
(https://zupimages.net/up/22/03/xqal.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/03/xqal.jpg)
Quelques heures plus tard, la fleur vieillissant, le pistil se transforme: au bout du style, le stigmate se divise en trois branches, faisant barrage aux insectes qui voudraient aller butiner au fond de la fleur. Mais les contorsions de l'insecte font qu'il dépose le pollen d'une autre campanule (plus jeune) assurant ainsi la fécondation croisée.
(https://zupimages.net/up/22/03/c4qj.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/03/c4qj.jpg)
(https://zupimages.net/up/22/03/mq4v.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/03/mq4v.jpg)
Si ,malgré tout, cette fécondation croisée n'a pas pu avoir lieu, la campanule a elle aussi recours à l'autofécondation. Dans ce cas, les trois branches du stigmate s'enroulent sur elles-mêmes jusqu'à venir toucher les étamines (sur lesquelles il reste encore quelques grains de pollen) restées au fond de la fleur.
(https://zupimages.net/up/22/03/19bu.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/03/19bu.jpg)
Concombre d'âne
Le concombre d'âne est une plante particulièrement intéressante par son mode de dispersion des graines. En effet, lorsque ses fruits arrivent à maturité, ils enflent. Ils sont tellement gonflés que le pédoncule se détache et que les graines sont violemment expulsées à l'extérieur.
La pression à l’intérieur du fruit est de l’ordre de 6 bars (comme dans une bouteille de champagne et bien plus qu’un pneu de voiture).
Certaines sources donnent les valeurs suivantes : projection jusqu'à 12 mètres, à une vitesse de 10 mètres par seconde !!
On parle ici de "dissémination autochore", c'est-à-dire par une action mécanique de la plante elle-même.
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(https://zupimages.net/up/22/30/2lv3.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/30/2lv3.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/30/6h5j.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/30/6h5j.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/30/f6z4.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/30/f6z4.jpg)
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(https://zupimages.net/up/22/30/8tvh.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/30/8tvh.jpg)
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Toujours aussi instructif!
Gauthier
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De jolies images qui sont, une nouvelle fois, assorties de commentaires intéressants.
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Merci à vous deux !
Autres exemples d'autochorie (mode de dispersion des graines dans lequel c'est la plante elle-même qui agit, généralement par éjection mécanique).
Erodium bec de cigogne
Les graines du genre Erodium peuvent être projetées à des distances pouvant aller jusqu’à un mètre par un mécanisme explosif appelé « dispersion balistique ».
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(https://zupimages.net/up/22/31/iaud.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=22/31/iaud.jpg)
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Mais, en plus, l’espèce possède une graine prolongée par un poil droit et rigide en conditions de sécheresse atmosphérique qui s’enroule en ressort en cas d’humidité.
La graine s’enfonce donc d’elle-même dans la terre, comme un tire-bouchon. L'action en spirale, selon l'hygrométrie du moment, "visse" alors littéralement la graine dans le sol.
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Balsamine de l'Himalaya
Se déplacer au milieu d’un massif de balsamines de l’Himalaya portant des fruits arrivés à maturité donne lieu à des sensations bizarres : de discrets crépitements et l’impression que de mystérieux projectiles très légers se projettent sur vous !
Pour comprendre, il suffit de s’arrêter et de pincer juste la pointe d’une capsule pour assister au spectacle de son explosion ! En effet, au moindre contact, les capsules mûres éclatent en quelques millisecondes : les cinq valves s’enroulent sur elles-mêmes vers l’intérieur à partir de leur base tandis que les graines se trouvent projetées au « loin », quelques mètres (au maximum 5m) comme par une catapulte ! On parle de fruit à déhiscence (ouverture) explosive.
Les cellules des valves concentrent pendant leur maturation des solutés sucrés qui font augmenter la pression osmotique interne (jusqu’à 25 fois la pression atmosphérique externe !) ; les valves se trouvent ainsi sous tension, chargées en énergie élastique...
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Bonjour Roland,
Toujours aussi instructif et superbement documenté ! bravo !
Cordialement
José
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Excellent ; tout particulièrement la graine en tire-bouchon de l'erodium!
Gauthier
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3 et 4 au top graphiquement
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Bjr,
Stupéfiant, bluffant les particularités de certaines plantes :shock:
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c'est toujours un plaisir de te lire.
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Avec beaucoup, beaucoup de retard, merci !
Crépis de Nîmes: l'étonnante adaptation d'une fleur sauvage en milieu urbain…
Le Crépis de Nîmes (Crepis sancta) est une fleur qui a la particularité de produire deux sortes de graines: une majorité de graines plumeuses, légères, qui sont dispersées par le vent et d'autres graines sans aigrette, plus grosses, plus tourdes qui tombent à son pied.
Graine avec pappus
(https://zupimages.net/up/24/04/vmnw.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=24/04/vmnw.jpg)
Graine lourde
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Mais on observe que, chaque année, les crépis de Nîmes qui fleurissent en ville produisent de plus en plus de graines lourdes, plus aptes à germer dans un milieu urbain. Comme si la plante avait compris que le seul endroit pour sécuriser sa descendance, l’endroit le plus sûr, c’est à ses pieds.
(https://zupimages.net/up/24/04/o6vu.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=24/04/o6vu.jpg)
En produisant ainsi davantage de grosses graines, elle a donc privilégié la proximité plutôt que la dissémination. Bel exemple d'adaptation d'une plante aux modifications de son environnement pour assurer sa survie…
(https://zupimages.net/up/24/04/b6ib.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=24/04/b6ib.jpg)
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Bonsoir Roland,
Très instructif ! comme quoi, dame nature est parfaite !
Belle soirée
José
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Hé oui même les plantes s'adaptent à leur milieu pour survivre, bluffant !
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Intéressant! J'ai vu un documentaire où on montrait que l'évolution d'une espèce pouvait être beaucoup plus rapide qu'on le pensait.
Gauthier
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C'est très intéressant, merci.
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Merci !
Le cyclamen De Naples et la fourmi… gagnant-gagnante
Pour disperser ses graines, le cyclamen de Naples a une stratégie bien particulière: la myrmécochorie (myrmeco = fourmi et chorie =se mouvoir).
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Ses graines sont en effet disséminées par les fourmis, très friandes du mucilage sucré qui les entoure. C'est ce qu'on appelle l'élaïosome (excroissance charnue riche en substances nutritives) qui sert de récompense à certaines fourmis dans un bel exemple de mutualisme: transport contre "friandise". La plante et la fourmi se sont donc adaptées parallèlement pour tirer au mieux profit l'une de l'autre.
(https://zupimages.net/up/24/05/a8jr.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=24/05/a8jr.jpg)
Les fourmis transportent donc les graines jusqu'à l'entrée de la fourmilière. Mais l'élaïosome est parfois difficilement détachable par une seule ouvrière qui la rapporte donc au nid. La graine (que les fourmis ne consomment pas) sera alors rejetée du nid une fois l'élaïosome détaché par plusieurs fourmis. Elle pourra ainsi germer loin du pied-mère.
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(https://zupimages.net/up/24/05/gbe2.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=24/05/gbe2.jpg)
Mais auparavant, il s'est produit un phénomène assez surprenant: après la fécondation de la fleur par les butineurs, il se forme un fruit porté, dans un premier temps, au sommet d'un long pédoncule. Mais ce pédoncule va, petit à petit, s'enrouler sur lui-même comme un tire-bouchon et finir par toucher le sol. Le fruit désormais mûr s'ouvre et peut offrir les graines aux fourmis…
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D'autres plantes, comme la violette sauvage, le perce-neige, la chélidoine, l'ajonc nain, l'euphorbe épurge utilisent la même stratégie de dissémination.
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Bonsoir Roland !
Extra et drôle à la fois, comme quoi, pas besoin de jardinier pour cette belle fleur :grin:
Belle soirée
José
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L'explication est passionnante, et l'illustration très belle. Tu peux continuer ;)
Gilles
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Toujours aussi joli et instructif!
Gauthier
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Merci !
Le cornouiller sanguin, Le Laurier-tin: plus de fleurs que de fruits…
On observe chez le Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), mais également chez d'autres plantes et arbustes comme le Laurier-tin, qu'il y a toujours un grand décalage entre la profusion de fleurs et le peu de fruits qui arrivent à maturité. La plante semble donc produire plus de fleurs que nécessaire… Quel intérêt et pourquoi donc ?
Laurier-tin
(https://zupimages.net/up/24/06/6fbm.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=24/06/6fbm.jpg)
(https://zupimages.net/up/24/06/mpao.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=24/06/mpao.jpg)
Vers la mi-août, après la floraison et après la fécondation, des petits fruits ronds et charnus apparaissent. De couleur verte, ils deviennent peu à peu d'un beau noir bleuté. Ces fruits, qui persistent parfois jusqu'en hiver, font le régal des petits passereaux. Mais si on regarde de près, on s'aperçoit qu'il y a toujours peu de fruits par rapport au nombre de fleurs qu'il y avait au départ.
Cornouiller sanguin
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Laurier-tin
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Une étude menée pendant 5 ans en Espagne sur le Cornouiller sanguin a confirmé ce fait. Elle a montré que la production de fruits reste toujours inférieure de 25% par rapport au nombre initial de fleurs. En moyenne, si une inflorescence porte 50 fleurs elle ne produit au final que 10 fruits. Soit près de 80% de fleurs qui ne servent à rien. Mais sont-elles vraiment inutiles ?
Cornouiller sanguin
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L'hypothèse avancée par les chercheurs est celle de la "réserve d'ovaires". La plante produirait toujours beaucoup plus de fleurs que nécessaire avant la fécondation, prévoyant le cas où elle subirait des dommages (dus aux insectes ou à la météo). Sur le grand nombre de fleurs, et quelque soient les dégâts, il en resterait toujours assez pour assurer la fructification.
(https://zupimages.net/up/24/06/z4cz.jpg) (https://zupimages.net/viewer.php?id=24/06/z4cz.jpg)
Après la fécondation par les insectes, la plante, économisant ses dépenses énergétiques, ne transformerait alors qu'une petite partie des fleurs en fruits, suffisant à la perpétuation de l'espèce...
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La nature est très bien organisée, je découvre ces explications uy8
Jolie suite.
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En plus il se disperse par les racines, je pense.
Gauthier
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Merci !
En plus il se disperse par les racines, je pense.
Oui Gauthier. Il se propage également par drageons (stolon souterrain) et, donc, division des nouveaux plants.
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Bonjour Roland,
Et bien dis-donc ! c'est clair et net comme explication ! un vrai régal à lire et à regarder évidemment !
Belle journée
José
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Merci !
Déminage végétal ?
Des chercheurs américains ont intégré dans le génome de l'Arabette des dames (Arabidopsis thaliana) un gène qui change la pigmentation des feuilles. Celles-ci passant du vert au rouge-violet mais uniquement et seulement en présence de dioxyde d'azote, un gaz dégagé par les mines sous terre. Les plantes changent donc de couleur lorsqu'elles se trouvent en présent ou à proximité des explosifs.
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Grâce à des canons particuliers projetant les graines de cette plante, il est possible d'ensemencer un terrain, suspecté d'être un champ de mines et de pouvoir détecter, grâce à la couleur des plantes, s'il y a ou non des engins explosifs. Le temps plutôt court de germination de la plante, la grande quantité de graines semées et l'importante superficie de terrain traité sont prometteurs. Surtout quand on sait que, à l'heure actuelle et avec les moyens dont on dispose, on ne peut traiter que 2 m2 par jour et par personne…
"Le Pouvoir des plantes" Valentin Hammoudi
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Bonjour Roland,
Impensable le pouvoir des fleurs ! c'est fabuleux et impensable à la fois ! merci de toutes ces explications très instructives.
Belle journée
José
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C'est assez incroyable, merci pour ces explications.
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Salut Roland
Surprenant et passionnant!
Jacques
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Etonnant!
Gauthier
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Commentaires toujours intéressants ! coté photo j'aime beaucoup le cyclamen.