Tres belles images certes,j'espère qu'elles ne suciteront pas de vocation.Reveiller une chauve-souris en hiver équivaut à la tuer.Reservé donc aux véritables spécialistes.
N'exagérons rien !
Bien pratiquée, dans les règles de l'art si je puis m'exprimer ainsi, la photographie des chiroptères en léthargie n'est pas pour eux plus traumatisante ou impactante que toute autre activité exercée à leur contact et/ou dans leur environnement.
J'ai réalisé ces photos au 300mm à environ deux mètres des sujets. Si les conditions techniques photos sont maîtrisées, j'entends par là qu'il ne reste plus qu'à cadrer et presser le déclencheur, cette configuration permet de limiter le temps passé "sous" la bête, donc la possibilité de la réchauffer, ce qui est un des facteurs potentiels de réveil, tout comme le bruit. Il faut donc aussi opérer en silence.
Bien entendu il est
vivement conseillé de se documenter avant d'aborder cette pratique et de faire ses premières sorties en compagnie de personnes expérimentées.
Salut Jacques,
La 1ère est très belle, j'ai froid pour ce petit mammifère volant. C'est de la condesation ou du givre sur ses poils ?
Salut Olivier,
Je réponds à ta question : il s'agit effectivement de condensation. Ce phénomène résulte de plusieurs facteurs, tel que la température de l'animal, celle régnant dans la cavité, les conditions climatiques extérieures, l'éloignement entre l'endroit choisi par l'animal et l'orifice d'entrée de la cavité. De plus toutes les espèces ne sont pas concernées par ce phénomène qui n'est pas constant au cours d'une même saison d'hibernation, qui chez moi se tient de décembre à mars.
La photo qui suit montre aussi que la condensation peut être seulement locale sur le corps de l'animal.
@+ Jacques.