Bonjour
J'ai pour ma part globalement apprécié justement cette diversité sur le festival, avec tous les types de photographie représentant la photographie de nature d'hier et d'aujourd'hui (la rétrospective de Stephen Dalton... laisse rêveuse quand on sait que les premières images ont été réalisées au début des années 70 !!!)
N'étant pas fan d'abstrait dans l'absolu, j'ai trouvé les expos présentes (et plus particulièrement celle de Didier-V à Giffaumont, un poil engoncé dans son coin mais toujours avec du monde
) vraiment belles et intéressantes. Le tableau, pardon, la photo de l'oeil de Xavier est extra
! Une vision que je n'ai personnellement pas et que je n'aurai certainement jamais des choses qui nous entourent, mais que j'admire. Non, vraiment, très satisfait de ce cru 2009 !
L'expo de Ghislain Simard exceptionnelle, même si le flash se reflète un peu trop sur les libellules (Ghislain, la prochaine fois, tu leur passes un coup de talc, hein
; je plaisante, mais comment voulez-vous réaliser des photos au 1/30000ème sans flash ?...)
Je suis globalement plus pour la diversité, plus pour les plans d'ambiance et les mises en situation dans les milieux, les plans très rapprochés ou très éloignés, même si de temps à autre un plan classique peut amener un plus à une photographie. La photo animalière doit se renouveler, et le gros plan des familles ou la photo pleine pastille, c'est du passé (quoi que...)
Julien-68, quand tu écris :
"J'ai l'impression que certain par facilité plutôt que par choix et/ou volonté naturaliste se rendent sur des spots garantissant une production d'image rapide et certaine, là ou dans d'autres régions il faudrait peut être des heures pour arriver au même résultat."
Perso je constate depuis plusieurs années (depuis 2005 pour être précis) les "effets de mode" : le Bayerischer Wald, les chouettes harfangs, les ours en Finlande, cette année les bœufs musqués vus et revus à toutes les sauces, etc.
Je ne critique pas outre mesure celles et ceux qui payent pour aller faire des photos : tout le monde n'habite pas à la campagne et n'a pas tout pour faire sous la main (sans parler du temps à y passer pour les repérages et
tutti quanti) ; est-ce que les citadins, de part leur situation géographique, devraient être privés de photographie pour de tels motifs ?...
C'est ainsi, on y peut rien : les photographes "s'inspirent" du travail des autres. Et ce n'est à mon avis pas près de s'arrêter. Quant à fustiger ce genre de pratique, elle a au moins un mérite : les adeptes de la photographie "payante" sont quelque part canalisés, et permettent même, dans certains endroits, de faire vivre des gens (le cas en Hongrie, car Bence Maté, s'il est un excellent business man malgré son jeune âge, fait également travailler une bonne dizaine de personnes autour de lui !)
Je n'ai pas oublié la volée de bois vert que je me suis pris en montrant des photos réalisées en Hongrie chez Bence... Mais je comprends aussi que voir chaque année des photos d'ours ou d'oiseaux finlandais puisse énerver mon prochain. Par contre étrangement cette année, aucune photo réalisée en affût payant (les voyages et le matos le sont, et pas qu'un peu, pourtant... Question de point de vue sans doute ! Les photographes de demain devront-ils uniquement être primés au mérite ou au temps passé ?...)
PS : j'habite à la campagne, j'ai tout ce qu'il me faut autour de chez moi pour faire des photos. Et pourtant je vais en Hongrie pour photographier les mêmes espèces que chez moi (à l'exception du rollier). Y'a certainement un truc