En sortant d'une longue et douce rêverie, en me voyant entouré de verdure, de fleurs, d'oiseaux et laissant errer mes yeux au loin sur les romanesques rivages qui bordaient une vaste étendue d'eau claire et cristalline, j'assimilais à mes fictions tous ces aimables objets; et me trouvant enfin ramené par degrés à moi-même et à ce qui m'entourait, je ne pouvais marquer le point de séparation des fictions aux réalités; tant concourait ègalement à me rendre chère la vie recueillie et solitaire que je menais dans ce beau séjour.
Jean-Jacques ROUSSEAU, extrait des rêveries du promeneur solitaire !
Merci pour ces belles images Jérèm et la quiétude qu'elles dégagent.