Bon voilà , je reviens sur ce fil tomber aux oubliettes après des semaines de disettes naturalistes.
Les cerfs sont toujours là , je les vois quasiment à chaques sorties. Je ne m'attarderai pas sur les prises de têtes avec certaines personnes familières des forêts au mois de mars, sur le stress quotidien des animaux et le ras le bol des paysans du coin lassés d'avoir des gars qui courent dans tous les sens sur le secteur à la quête d'excroissances osseuses...
Mais visiblement ça se calme petit à petit avec le mois d'avril, cependant ma motivation est fortement entamée comme je l'ai dit sur mon précedant post (au point que le fait de reprendre le vélo recommence à me trotter en tête ces derniers temps
, j'ai les cannes qui me démangent, ceux qui roulent me comprendront
)
Et les cerfs ont complètement changés leurs habitudes
, plus personnes au lever du jour et tout le monde dehors à 9h30- 10h00
Et c'est en ce 20 avril que j'ai commencé à comprendre ! Je rentre de mon affût bredouille (comme d'hab
) quand je tombe sur 5 cerfs entrain de patûrer à découvert dans la coupe à moins de 20 mètres de la petite route forestières. Ils regardent tranquillement la voiture passer avec la non chalence qui caractérise le dominant du clan
.
Aller je vais tenter un rapproché, je gare ma voiture beaucoup plus bas dans un virage à l'abri des regards, je remonte le boitier sur le 400 et commence ma progression vers le groupe. Les cerfs sont toujours là , ils longent paisiblement la route, je continue ma progression jusqu'à ce qu'un cerf sort tout doucement à 30-40 m sur la route devant moi. Je m'agenouille et me plaque au talus, il est là face à moi et ne prêt même pas attention à cette forme inerte, il traverse et remonte calmement dans les bruyères. Je décide de ne pas bouger et minutes à près minutes un cerf après l'autre me passera devant le nez. Je les reconnais tous, à force...
Ne vous fiez pas à la langue pendue, il faisait excessivement chaud et ils venaient de remonter le talus très raide et de sauter les deux barrières.
Je les observer un bon moment dans la parcelle de pins et de douglas mais bien trop dense pour espérer d'autres clichés. Je me suis contenter des jumelles avant de les laisser se remiser dans la parcelle de bouleau.
Pas de grands clichés (bien au contraire d'ailleurs) mais de chouettes instants naturalistes.
15) Le premier à passer sur la route
16) Les deux suivants beaucoup plus jeunes
17) Le dernier, le plus curieux
18) Non ça va pas d'inquiétude, je ne mord pas
19) Voir sans être vu
, mais impossible de faire mieux, tellement c'est bouché et puis je refuse de tenter une approche dans cette parcelle malgré la schleiff du haut, ils vont s'y remiser c'est hors de question de risquer de les déranger
Satanée route, sans elle ça aurait pu être un poil mieux