Voilà deux semaines maintenant que je travaille d'arrache pied pour apercevoir et si possible photographier la chute des velours. C'est une vrai prise de tête
. Quand je vois ce qu'a réussi à faire Verhoeven ou Grossin, j'en perd mon latin
L'autre matin je décide d'affûter en bas d'un prairie qui sert de corridor entre deux massifs, c'est la 3ème session sur le site, finalement je ferai encore chou blanc
6h30, je décide de rattraper l'autre prairie où je faisais mes photos de cerfs cet hiver avant la chute des bois.
Je tombe sur ce pèpère qui dort tranquille, je remarque de suite qu'il a déjà frayé à ma grande déception
, après 1/2 h je repart sur mes pas, de toute façon l'environnement et la lumière ne sont vraiment pas propices et le cerf n'a vraiment pas envie de bouger
59) Monsieur dort ou somnole tout du moins
Je contourne donc le secteur pour arriver par le haut de la grande prairie. Rien ne semble l'animer, si ce n'est une pie grièche que je décide d'approcher petit à petit. Je ne sais pas si c'est ma tenue 3D ou le vent, j'arrive rapidemment à quelques mètres de celle-ci. Quand le vent s'arrête je remarque que les genêts à quelques mètres derrière elle continue de bouger, il y a de toute évidence quelque chose la dedans... je pense d'abord à des sangliers ou peut être un chevreuil... mais la violence des coups dans le taillis me font espérer autre chose. Je pense enfin pouvoir concrétiser un vieux rêve, en tout cas je suis à deux doigts de réaliser ce pour quoi je me suis lever ce matin. Fianlement je ne verrai rien d'autre que deux andouillers dépasser
. J'ai passé en tout près de 3h à moins de 15 mètres d'un cerf qui dépuillait ses bois dans les genêts, je 'nai qu'une photo. Il en était au tout début: bois en sang, coloration blanc os, lambeaux de velours... La hauteur des genêts à cet endroit cachait complètement l'animal qui alternait frotis, sieste, frotis, sieste... Finalement dépité j'ai quitté la zone, le cerf toujours dans ses genêts
Mon père tenta bien de retourner deux jours après, mais il vécu le même scénario, avec le même cerf qui avait complètement terminé d'enlever son velours, seuls les bois blancs trahissaient la fraicheur de ce comportement.
Les velours sont finis pour cette année à mon avis, en tout cas je crois que je vais laisser tomber
, pour les gros c'est terminé, et c'est les jeunes qui maintenant vont se cacher pour frayer
Tant pis
60) J'étais à deux doigts de concrétiser un vieux rêve