Nom : Richmond Park (Richmond Park fait partie des parcs royaux que la reine d’Angleterre a offert à ses sujets.
Superficie : Près de 10 kilomètres carrés soit 1000 hectares.
Situation : Richmond est un quartier de Londres desservit par le métro. Je n’ai jamais utilisé ce mode de transport et je m’abstiens donc d’en parler car entre la station de métro et le park, il doit y avoir un bout de route (taxi)
Tarif : l’entrée est gratuite.
Utilisation : une route en fait le tour (intérieurement) et apparemment c’est un raccourci pour les londoniens qui l’empruntent en voiture. Cette route sert également pour les cyclistes qui viennent s’y entraîner. Il existe également une piste cavalière et un golf (pas vu le golf mais il parait qu’il existe)
Une fois traverser la route vous pouvez aller où vous voulez dans le domaine (entre autres il y a deux étangs) et vous croisez des hardes de biches avec le maître place qui, devant vous, et le public présent (londoniens promenant leurs chiens non tenus en laisse) vaquent à leurs occupations, à savoir regrouper les biches, les saillir, poursuivre les daguets prétentieux, combattre les cerfs trop arrogant etc …. Disons en un mot : la difficulté photographique est de ne pas mettre sur la photo en même tant que les cerfs, un promeneur ou un autre photographe.
Précautions : Évitez de poursuivre les animaux (ils se laissent approcher) mais seuls eux (les cerfs) connaissent la distance de sécurité.
Alors il y a plusieurs façons de se rendre à Richmond. Nous demeurant en basse Normandie, nous avons pris avec voiture et caravane, le bateau à Ouistreham (Caen), 6 heures de traversée, une heure pour se rendre à Chertsey où nous avons installé notre camp de base et laissé la caravane.
Chertsey à Richmond 20 kilomètres dans la circulation londonienne mais ça se fait avec un bon GPS. A Richmond Park, nous garons la voiture à Pembrock lodge et 100 mètres plus loin, nous croisons notre première harde, le pied.
Question : et à l’avenir? A l’avenir si la courbe des cerfs ne s’infléchit pas dans l’autre sens comme dirait quelque un que je connais, j’y retournerais (à Richmond). La nature gratuite en Angleterre n’a certes pas la même valeur en France où l’on se contente de faire de l‘argent.
Comment avons-nous découvert cet Eldorado du cerf? Par le magnifique article de Eric Médard, paru dans le « Nat’Images n° 15 d’août septembre 2012 page 102 et intitulé Des cerfs à Londres? Of course, my deer!
Allez-y et même si vous n’avez pas la sensation formidable que certains prédisent à photographier les Dear Deer de Richmond par rapport l’hypothétique cerf français que l’on a bien voulu vous laisser. Le voyage vaut le coup.
Amitiés photographiques. Loïc