Les gallinacés font partie de ces espèces à l'écologie particulièrement complexe.
Leur intégration à leur milieu de vie très spécifique fait également que nous avons à faire à des espèces globalement peu adaptables et donc très sensibles aux modifications de leur environnement.
D'une manière générale, pour le grand tétras et le tétras lyre, les scientifiques relèvent 5 grandes lignes d'influence négative sur l'état de leurs populations :
- Les modifications de leur habitat.
- Le développement des activités humaines au sens très large.
- Les modifications du climat, essentiellement par l'adoucissement des hivers et la pluviosoté des printemps.
- L'impact de la prédation. Forcément plus sensible sur des populations affaiblies et à mettre en rapport avec l'augmentation des effectifs de certains prédateurs potentiels (renards, corvidés, sangliers).
- L'impact encore mal connu de certains parasites ou maladies.
Enfin, certaines études scientifiques tentent de cerner l'effet éventuel d'un appauvrissement génétique de certaines populations isolées, mais sans effets certains jusqu'à présent et à ma connaissance.
Le simple énoncé de ces facteurs biologiques et anthropiques laissent entrevoir l'extrême complexité de la conservation de ces espèces, qui sont parfois en limite d'aire de distribution europeenne dans nos régions.
De fait, rien n'est simple dès qu'il faut envisager la prise de mesure de protection, tout est dans tout.
Des rayons entiers de bibliotheques débordent de publications détaillant cette problématique et si toutes ou presque ébauchent des solutions partielles, aucunes de contient la formule magique qui permettrait d'enrayer le déclin de ces espèces mythiques, symboles évanescents d'une nature sauvage et fragile...
Franck