Merci pour tes commentaires, je vais regarder ton récit sur Facebook.
Je suis impressionné par la proximité avec les bisons, ca doit être très impressionnant.
Gilles
Sur Facebook seul mon compte perso privé retrace le voyage …
C’est sur Instagram ( kewo.adVANtures ) qu’il est public.
Pour les bisons tout dépend des individus et du type d’approche …
Pour les groupes ( mères, petits et jeunes mâles ) l’approche est plus difficile mais possible.
Tout dépend ce que l’on veut. Une fois qu'ils nous ont repéré, et ils nous voient arriver de loin, le groupe s’organise … les plus aguerris forment une ligne de « défense »/vigie qui fait face à l’intrus et le dévisage ( c’est pas ce que je préfère sur les photos ).
Une approche plus douce, marquée d’arrêts voire complètement masquée permet de ne pas être observé à notre tour, ou au moins de ne pas être considéré comme un intrus à surveiller trop "longtemps".
Une proximité d’une trentaine de mètres est possible … personnellement je veille à ce qu’ils ne fuient pas mon approche, même si parfois, sans signes avant coureurs, ils détralent d'un coup sur ordre de la matriarche.
Les mâles solitaires, eux, sont moins perturbés par notre présence et pour cause : 2 mètres de haut pour une tonne …
Selon les individus, ils se détournent de nous ou nous ignorent quand on est sur leur chemin.
Par contre, une fois encore ce sont eux qui décident et si une approche a 10-15 mètres avec beaucoup de vigilance et de connaissance des signaux témoins du dérangement est possible, elle est relativement déconseillé … les bisons acculés, oppressés, dérangés ou juste territoriaux peuvent charger !!!
Ils paraissent lourds et peu mobiles mais ils sont véloces, puissants, rapides et explosifs !!!
Légende urbaine locale ou non, il est souvent fait état de photographes un peu trop téméraires volant comme des fétus de paille au dessus des cornes …
Ces males sont souvent ceux qui tournent autour des villages et sont plus habitués à côtoyer notre espèce.
J'ai eu la chance de croiser deux males particulièrement placides et complétement désintéressés.
Le premier a traverser la route devant nous passant d'un coté de la forêt à l'autre assez rapidement et disparaissant aussi vite dans les branchages ( ce sont des vrais fantômes malgré leur corpulence dans les bois ). Le second le suivait une minute plus tard, mais semblait désorienté par l'absence de son compère ... il a traversé la route après quelques doutes et a entamé le même chemin.
Il a juste fallu prendre la voiture se positionner sur leur trajet à 800 mètres de la et les attendre ... une fois en, place et avant leur arrivée, ce sont eux qui ont décidé d'ignorer ma présence et de passer à une dizaine de mètres de moi ...
A contrario mais ca n'engage que moi, je déconseille d'aller à la rencontre directe de ces colosses ( je veux dire, les trouver , les observer et décider de marcher sur eux ... ) !!!
Quant a l'impression que cela laisse ... c'est personnel je pense ... impressionné je ne sais pas, mais heureux d'une telle proximité avec de tels animaux, a coup sur !
C'est génial d'être accepté aussi proche d'eux et de partager un moment de leur quotidien en toute simplicité. Celui de la photo 33 m'a gratifié de plus de 30 minutes de grattage contre les arbres, souches et chablis a moins de 10 mètres ... tout y est passé : front , flancs, cou, arrière train ! et puis s'en est allé comme il était venu.
