Bonjour,
En terme de "réactivité du capteur", j'aurais tendance à comparer à la "persistance rétinienne", si ça vous parle.
En terme d'expo flash, pour préciser la technique: la synchronisation du flash à haute vitesse n'est rien d'autre que "pulser" le flash (flasher à plusieurs reprises) afin de couvrir le "balayage" effectué par l'obturateur (le 1er rideau n'a pas fini de monter lorsque le second se déploie déjà , ce qui fait qu'une "fente" découvre le capteur en le balayant (les 2 rideaux en mouvement en même temps). Ceci serait dommageable à une exposition homogène au flash en un seul burst d'où l'utilité de pulser le flash durant toute l'expo. ceci conduit évidemment à utiliser des puissances réduites du flash afin qu'il puisse délivrer plusieurs éclairs durant toute l'expo et éclairer ainsi toute la scène découverte par cette "fente" entre les rideaux).
A des vitesse inférieures à la vitesse de synchro max, le problème ne se pose pas puisque le burst du flash intervient soit après la montée complète du premier rideau, soit avant la montée du second rideau, et donc lorsque l'ouverture et l'exposition du capteur sont complètes (soit entre ces deux moments en open flash).
Enfin, je ne pense pas qu'une durée d'exposition lumineuse minimale (durée du flash) soit la contrainte mais plutôt la quantité de lumière (réfléchie par le sujet, bien entendu).
Est-ce compréhensible ?
En photo haute vitesse (au flash, bien entendu), les bons bricoleurs vont jusqu'à monter un obturateur à diaphragme devant leur objectif afin de bénéficier de sa synchronisation à toutes les vitesses !!! :-)
Cordialement.
Jérôme