Certains paresseux sont des écosystèmes à eux tout seuls ! Des algues et mousses peuvent proliférer dans leur épaisse fourrure humide (et attirer les bestioles qui vont avec) et en faire une ghillie naturelle ! De surcroît, les nutriments apportés par le végétal sont absorbables au travers de la peau (relation symbiotique). Ce camouflage est bienvenu car le paresseux ne peut s'enfuir en courant face aux prédateurs (jaguar, ocelot, aigle harpie), il vaut mieux alors se dissimuler !
Image n°3 : dans sa version "momifiée", un nouveau concept : le pelage végétalisé ! On n'arrête pas le progrès…
Vous avez dit paresseux ? Oui, il ne s'accouple que tous les deux ans environ, reste immobile des heures durant et quand il se déplace, c'est à la vitesse de l'escargot sur terrain pentu et en plein soleil (vmax=0,6 km/h)…
Le paresseux ne descend qu'environ une fois par semaine au niveau 0, sur le sol, pour notamment y faire ses (gros) besoins de plus du tiers de son poids ! Ses griffes y entraîneront un déplacement difficile et sa lenteur le rendra vulnérable. La digestion des feuilles et des bourgeons charnus des forêts humides est elle aussi lente…
Image n°4 : quoi de plus normal pour un paresseux que de… bailler !