En voyage de courte durée au Maroc, j'ai pu grace aux indications d'un blog de voyage ornithologique me rendre au lac Sidi Bourhaba au sud de Kénitra à la recherche de la sarcelle marbrée et de l'érismature à tête blanche. Je n'ai pu voir la sarcelle, mais j'ai trouvé au bout d'un certain temps les érismatures recherchés.
Selon Wikipédia:
L’Érismature à tête blanche (Oxyura leucocephala) est une espèce de canard à large bec plat et bleu, et à la queue rigide. Cette espèce a disparu de France en tant que nicheuse (elle s'est reproduite en Corse jusqu'en 1966) selon Dubois & al. (2008). Elle est devenue assez rare au sud de l'Europe où elle est considérée comme en danger. L'expansion d'une espèce exotique introduite proche (l'érismature rousse : Oxyura jamaicensis) est également source de perte de diversité génétique1,2 et de pollution génétique pour l'espèce par suite d'hybridation3.
L'érismature vole mal et est maladroit sur terre où on ne le voit presque jamais. Mais très à l'aise sur et sous l'eau : c'est un excellent plongeur et nageur, qui peut parcourir 30 à 40 mètres sous l'eau, en se nourrissant sur le fond (où il s'empoisonne souvent mortellement en ingérant de la grenaille de plomb de chasse 4) ou pour fuir un éventuel prédateur (ses plongées durent en moyenne 15 à 25 secondes). Il est à la fois diurne et nocturne5.
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