Bonjour à tous,
La coccinelle à 7 points (Coccinella septem-punctata) est sans doute l'insecte le plus connu et le plus apprécié. C'est aussi l'une des plus grosses coccinelles. Selon la croyance populaire, le nombre de taches de la coccinelle dépendrait directement de son âge. En réalité ce nombre dépend de l'espèce dont il peut d'ailleurs être une clé d'identification.
Les autres espèces (près de 100 en France mais 6 000 espèces réparties dans le monde entier) sont souvent plus petites, et par ailleurs très diversement colorées et ponctuées.
En dépit de ses rondeurs rassurantes, et de la sympathie qu'elle suscite, la gentille "Bête à bon Dieu" de notre enfance est en fait un redoutable prédateur, pour ne pas dire une véritable tueuse, et ses larves le sont tout autant sinon plus. A titre d'exemple, elle serait capable de détruire ses 250 pucerons par jour ! Pas étonnant qu'elle soit utilisée en agriculture biologique comme insecticide naturel (notons toutefois que ce sont davantage des coccinelles asiatiques qui sont utilisées)
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Les coccinelles peuvent vivre au-delà d'une année, et doivent donc hiverner, ce qu'elles font souvent par petits groupes. On peut les trouver sous les mousses, les écorces, dans les vieux bâtiments, et à l'occasion elles apprécient un coin de véranda ou encore l'angle d'un plafond de la maison. Sous nos climats les coccinelles ont généralement 2 générations, la première au printemps (issue des hivernants) et la seconde en été. C'est la génération estivale qui hivernera et donnera la génération printanière de l'année suivante.
La coccinelle adulte n'a guère de prédateurs. Sa couleur rouge-vif (dans la nature, le rouge signifie souvent danger) leur signale qu'elle est amère ou toxique. On pense que cela est dû au phénomène de
l'autohémorrhée, sorte de saignée réflexe qui survient lorsque l'insecte se sent agressé et qui se traduit par l'exsudation dissuasive d'un "sang" très âcre, perlant le plus souvent au niveau des articulations des membres.
Ce phénomène, censé rebuter le prédateur, n'est pas propre aux coccinelles. Il est en effet particulièrement spectaculaire chez les
Timarcha, d'où le nom de "crache sang" donné à ces gros coléoptères de la famille des Chrysomélidés.
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