Le grand huit et les biches sont montés aussi et il n'y a plus un animal en vue. La matinée touche à sa fin et je me demande, comme je me le suis demandé deux ou trois fois ce matin là, qu'est-ce-que je fais?
Comme je l'ai déjà dit, je suis trempé mais le soleil a fait son apparition.
Comme je n'ai plus vu le 16 depuis un moment, je me dis qu'il pourrait bien être encore en haut là où j'avais prévu d'aller en début de journée. La montée va me réchauffer et puis, je suis là pour ça.
De là où je suis, je peux atteindre la petite barre rocheuse derrière laquelle je me planque en étant à couvert tout le temps, si les animaux sont bien là où je pense.
J'attaque la montée et, arrivé presque en haut, je vois un cerf couché dans la neige. C'est le dix cors satellite que j'ai déjà vu plusieurs fois. Je dois redescendre et faire un détour pour arriver à mon emplacement.
J'y suis, le cerf est toujours couché en haut mais je ne vois rien d'autre. Il faut regarder de l'autre côté des rochers. Je pose mon bordel et, je risque un coup d'œil. Le 16 est là, juste de l'autre côté avec un bon nombre de biches couchées un peu partout. Il va falloir jouer serré...
Je prends l'appareil et, centimètre par centimètre, je sors l'objo derrière un rocher. J'attends un raire pour risquer un déclenchement. Il aurait fallu que je remette le D5 car avec le format DX du D500 ça fait proche mais il est trop tard et, de plus, les déclenchements du D500 sont nettement plus discrets que ceux du D5.
Le dix en haut s'est levé, ça fait réagir le 16 et je peux commencer à déclencher.
174 dernière image du grand huit avec une biche
175 le dix dans la neige s'est levé