Après, rien ne remplace la connaissance de l'animal, savoir faire un bon affût, une bonne approche, je suis bien d'accord mais débuter avec un matériel un peu "merdique" peut aussi amener très vite à de la frustration et décourager sur le moyen termes. Heureusement pour nous, internet, la démocratisation du numérique et l’accessibilité de ces nouveaux zooms permettent maintenant à plus de passionnés de se faire plaisir.
Je partage totalement cet avis, l'ayant de toute façon émis il y a quelques jours.
Ces zooms permettent indéniablement de réaliser de très belles choses, des images nettes, piquées, riches, avec du bokeh... Que l'ont croirait faites avec un matos plus haut de gamme.
Ils ouvrent des perspectives intéressantes pour les femmes ou les ados grâce à leur poids, leur finesse de fût et leur flexibilité, pour les étudiants au budget serré, pour la proxy grâce à cette fameuse distance mini. Le tout avec tropicalisation, stabilisation hyper efficace et un autofocus hyper-rapide, inaudible et précis !
Ils peuvent encore mieux rivaliser avec un f4 lorsqu'ils sont montés sur des capteurs récents, pour limiter le handicap de la luminosité. Ou sur un boîtier ayant un module AF puissant.
Finalement, opter pour un f/2,8 lourd et très onéreux voire un f4 est un choix à calculer, surtout pour faire une très faible quantité de photos "extrêmes" dans la saison, surtout quand les couleurs ont disparu du fait de l'obscurité.
Il y a tellement de raisons autres que le manque de lumière pour manquer une photo (viser à côté, déclenchement en retard suite à retouche du point, recadrage, collimateur inadapté, exposition, flou thermique), que finalement, le calcul est vite fait quand le but final n'est que de ramener une image correcte qui finira au fond d'un disque dur.