"En effet, je suis entièrement d'accord ! pour moi 40 ans d'images animalières !! que de changement !! à l'époque de mauvaises optiques, des boitiers manuels, (mon premier même pas de cellule !!). Les images étaient rares avec les isos de l'époque ... il fallait être motivés. Vu le nombre d'image que l'on faisait, pour rester motivé, la passion du naturaliste devait être bien supérieure à la passion du photographe !!."
C'est en effet important de rappeler que la motivation des pratiquants de l'époque se trouvait éventuellement ailleurs que dans le production intensive d'images !
Juste une info qui permet d'en juger : une pellicule comportait 36 vues, et durait 6 secondes lorsqu'on laissait le doigt sur le déclencheur avec un F4S ( 5,7 images:seconde)....Il fallait donc déclencher avec parcimonie et à bon escient, gérer son nombre de vues, au risque de devoir effectuer un changement de pellicule devant une scène intéressante !
Comme tu les soulignes : il va sans dire que la quête des animaux et la passion pour les rencontres naturelles était bien supérieure à celle des images ( une bonne année c'était 25 bobines de 36 vues...).
un autre cerf borgne : handicap courant chez les grands cerfs . L'oeil est carrément sorti de l'orbite, lors des combats les andouillers sont de redoutables armes...
C'est l'un des tous premiers cerfs que j'ai suivi pendant plusieurs mois, et qui m'a transmis la passion pour la quête du cerf élaphe : on est en 1982.