Désolé de ne plus avoir suivi le sujet...
Entre temps j'ai moi aussi trouvé des réponses.
Jejedudu, c'est exact que les capacités d'afficher un AdobeRGB ou sRGB reviennent bien à l'écran et non l'OS ou la carte graphique.
Le mode d'affichage 32 bits n'a par contre rien à voir avec la "profondeur de couleurs". Il n'affiche rien de plus que le 24 bits mais le transfert des données vers l'affichage est normalement plus rapide.
Par contre, certains écrans sont bel et bien adressables en 10 bits, pour ajouter des nuances d'affichage possibles (si tu étires la gamme de couleurs, pour garder des nuances aussi fines, tu es obligé d'ajouter des pas intermédiaires. c'était l'objet de mes préoccupations).
Certaines cartes écran sont compatibles (Nvidia Quadro et ATI FirePro). Donc peuvent émettre des couleurs codées en 10 bits/composante (au départ d'une image en 16 bits/composante).
Au niveau OS, Win7 jusque 10 en offrent également le support.
Maintenant, en ce qui me concerne, encore de meilleures nouvelles:
- Linux est pleinement compatible depuis un bout de temps (et est bien mieux que les autres concernant l'affichage UHD/4k).
- les Nvidia sont pour la plupart capables d'afficher en 10 bits/composante. Le bridage est logiciel. Et sous linux, les drivers (même les binaires propriétaires fournis par Nvidia) ne sont pas soumis à ce bridage
Le bemol: dans le cas qui m'occupait (j'ai laissé tombé), les EIZO Coloredge ont une LUT hardware 10 bits stockée dans l'écran, configurable uniquement via leur logiciel propriétaire. Ca tourne peut-être correctement sous linux (via Wine) mais mieux vaut s'attendre à faire un dualboot. Et ce logiciel est de toute façon basique dans sa version gratuite. Pas d'alternative que de passer à la version payante.
A moins qu'injecter une LUT 10 bits dans la carte graphique ne fonctionne aussi bien (via une solution de calibration classique).
L'air de rien, y'a quand même de sacrés bon trucs sous linux. Comme Darktable.