Samedi soir alors que le soleil se couchait sur la colline, j’étais à la recherche d’un papillon accroché à une tige pour un tableau de fin de journée.
Au bout du chemin, un arbre dévoré par les larves.
Elles avaient délesté leur festin pour un autre destin.
Ainsi seul, l’arbre agonisait.
A genoux près de lui pour l’accompagner lors de la nuit naissante, je me plongeai au travers de ses feuilles pour voir le soleil s’éteindre dans l’ocre et le feu.
Et juste avant de mourir, l’arbre se changea en or.
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