... un projet scientifique portant sur la marmotte alpine qui souffre actuellement du réchauffement climatique. ...
L'avantage de la passion militante, c'est que ça donne l'omniscience innée...
Maintenant que vous "
savez" que par principe, c'est du "
réchauffement climatique" que souffrent les marmottes, comment allez-vous faire quand elles souffrent, souffriront du refroidissement climatique ?
De tous temps, à toutes échelles, les climats terrestres ont varié, et exhibent constamment des fluctuations.
Par exemple, la pauvreté de la flore forestière d'Europe résulte des glaciations Quaternaires, qui ont exterminé les essences peu migrantes, qui ont eu bien du mal à franchir les barrières de montagnes orientées Est-Ouest : Pyrénées, Alpes, Karpathes, Caucase, Elbourz... Cet appauvrissement forestier ne s'est pas produit en Amérique : Rocheuses, Appalaches comme Andes sont orientées Nord-Sud, ce ne sont pas des barrières à la migration climatique des essences.
Alors que la question "
A qui profite le crime ?", basique en enquêtes policières, demeure basique en sciences humaines où le chercheur est assuré du faire du boulot de singe s'il la néglige, elle est assez rarement le coeur du problème en sciences dures. Exceptions toutefois : nous aussi en sciences dures avons quelques solides scandales, qui peuvent durer de nombreuses générations.
En "
climatologie", "
science" encore très très jeune et immature, autrement dit encore pseudo-science, le problème de corruption se pose dès les origines : depuis le début les "
scientifiques" qui règnent dessus couchent avec les politiques qui allouent les crédits.
D'une part la circulation atmosphérique garde un caractère chaotique irréductible.
D'autre part les différentes oscillations océaniques sont encore très imparfaitement connues. Leurs durées notamment sont très défavorables à la gestion académique de la carrière d'un chercheur : plusieurs dizaines d'années.
On ne sait pas non plus modéliser les super-cycles solaires, qui eux non plus n'ont aucune complaisance envers les durées courtes nécessaires aux publications scientifiques qui font qu'un chercheur périt ou pas.
Pour ne pas parler des mandats des politiciens qui tranchent de l'allocation des crédits, donc de la vie ou de la mort des labos et des équipes...
Voilà pourquoi il faudra bien attendre une quarantaine d'années pour que la climatologie ait une chance de devenir une science. Notamment attendre le temps qu'il faudra pour que meurent les climastrologues qui actuellement ont l'oreille des princes, et le pouvoir sur les media.
Celui-là par exemple :
http://www.journal-la-mee.fr/1929-le-climat-foutu-pour-les-20-ans-a "Le réchauffement est sensible, chacun le sent bien."
"En même temps, on le sait bien, le nombre de jours de gel diminue. Cela donne des hivers très doux dans nos régions."
Une quarantaine d'années, le temps aussi que les faits climatiques et leurs fluctuations ordinaires aient ruiné les prédictions propagandées par les politiques de l'IPCC, pour exploiter la crédulité du grand public, et sa mémoire de moustique.
Que les populations de marmottes aient des fluctuations est normal. De là à ce qu'elles soient menacées, demeure à prouver. Toutes les populations de rongeurs (à commencer par celles qui sont des réservoirs sauvages du bacille de la peste), et de là celles de leurs prédateurs, ont de tous temps fluctué. A voir le nombre d'espèces de rongeurs sur Terre, il semble bien que ce soient parmi les populations les plus résilientes. Les tétras, eux, pourraient bien être beaucoup plus menacés, en vrai cette fois.