Donner à voir des images de blaireau avec cette qualité technique et avec cette lumière est assez exceptionnel, mais c'est quelque part mentir avec le quotidien de la vie de notre ami, ce quotidien fait d'obscurité et de pénombre, du crépuscule à l'aube !
Alors retour à la réalité… avec des images uniquement à ISO 51200, très recadrées et sans aucun traitement du bruit numérique… pour les ambiances de la "vraie vie" de meles meles lors de sa quête de nourriture de chaque nuit. Un challenge nourricier qui tient presque d'une mission impossible en période de canicule !
Le naturaliste photographe doit aussi relever un défi, celui de l'arrivée discrète et du positionnement silencieux à ajuster parfois en cours de séance d’observation ! Le sol est archi-sec ! Il est tapissé de feuilles mortes et de brindilles qui crissent comme des chips au moindre mouvement. Même le micro-changement de position de l'un des pieds du trépied que l'on souhaite décaler de cinq centimètres pour éviter telle ou telle branche sur le trajet optique est problématique !
Pour le blaireau, objectif : "fouiller chaque centimètre carré" !
Ici trois images tirées d'une série prise au même endroit de fouille. Sous cette branche n'y aurait-il pas un vers caché ? une larve ? enfin n'importe qu'elle bestiole comestible ?
Image n°654
Image n°655
Image n°656
Des kilomètres - truffe au sol et tous sens en éveil - attendent le courageux blaireau chaque nuit, l'enjeu est on ne peut plus radical, se nourrir ou périr !
Image n°657
Image n°658
Un blaireautin de l'année, tête de forme allongée, poil tout neuf !
Image n°659
Malgré des imposants dispositifs d'insonorisation complétant utilement les pseudos modes silencieux des boîtiers…
… un clic même étouffé, reste un clic… et se détecte encore davantage dans le silence de la presque nuit !
Image n°660