La 2, la 3 et la 4 , la 1 et la 5 manque un peu de profondeur de champ sur les champi.
Merci pour ton retour Christian
Pour ce qui est de la pdc relativement faible ici ou là , elle est dû je dirais à une sorte d'osmose entre le rendu que je souhaitais obtenir sur les photos et l'essence même de l'objectif utilisé; cette association faisant forcément la part belle à un rendu hyper doux d'un côté et un paramétrage de la pdc au plus court des possibilités du matériel de l'autre. Ainsi j'ai quasi toujours pris les photos a pleine ouverture de l'objectif (c'est a dire a F2.8 ) pour une raison simple, c'est qu'au dela de la pleine ouverture les flares rendus par l'objectif n'ont plus vraiment la même apparences.
Par ailleurs, le plus souvent les photos étaient prises à main levé en appuie (sur coude par ex) et à map manuelle (sans rappel de la justesse de map dans le viseur, c'est a dire que le collimateur ne s'allumait pas pour dire que la map était effectivement bonne), ce qui peut éventuellement compliquer la tache du photographe lorsqu'il se met en tête de réaliser un cliché en contre jour direct en lumière rasante..
Tout ceci pour dire, qu'au dela des goûts de chacun évidemment légitimes quant au choix entre pdc courte ou un peu moins, il y aura dans ce sujet bien plus de photos mettant avant tout l'accent sur une ambiance particulière, plutôt que sur la justesse de la map, qui demeure, déjà à la base une problématique bien réelle concernant les prise de vue de champignons.. : map sur le haut du chapeau, sur les lamelles, sur la tranche, le pied ..? Doit-on fermer a f18 pour avoir et le chapeau et le pied inclus dans la zone de netteté etc... Il y a plusieurs "écoles" à ce sujet, notamment entre ceux qui voient dans la photo de champignons un moyen très "naturaliste" de le montrer sous toutes ses coutures et avec un maximum de détails pour parvenir a coup sur a une identification déterminé par ex et/ou simplement au plaisir de le rendre le plus beau possible dans la révélation de tous ses atouts (ce qui impose d'avoir "beaucoup de netteté partout"), ce qui entraine un certain type de réglages du matériel pour parvenir à cette finalité; et de l'autre un courant avec peut-être une approche plus "artistique" que naturaliste qui prend finalement le "sujet champignon" davantage comme une sorte de prétexte à l'élaboration d'un joli tableau dans le cadre par exemple d'un thème mettant en avant les "mystère du sous bois".
Ici, je me place résolument dans la deuxième catégorie puissque ce qui m'intéressait avant tout c'était la texture du bokeh, le jeu avec les flous sur les sujets, les couleurs, le jeu des lumières filtrantes sur les feuilles basses, la place du sujet dans les compo etc, bref tous ces éléments étaient aussi importants à capter et à bien retranscrire pour moi que le sujet lui même..
...Ceci pour expliquer un peu la démarche initiale dans ce sujet
A bientôt pour un prochaine MAJ en tous cas !
Manu