Bonjour,
J'ouvre et là, je profite de deux très beaux clichés avec une préférence pour la 2 ! De plus, je lis tes commentaires et tu me fais l'honneur de citer élogieusement mon fil Volare 2009 !
Donc, pour tout, un grand merci Jean-François.
Amicales salutations naturalistes, Guy.
Merci Guy pour ton passage. Moi aussi j'ai une petite préférence pour la deuxième image du Martinet à ventre blanc, la première, vue de dessous est plus classique. J'espère avoir des images plus originales l'an prochain, avec des fonds de montagnes. Le cadre est très beau avec la chaîne du Mont-Blanc comme panorama.
Même si ce sont des oiseaux rapides, j'ai trouvé que les Martinets alpins étaient plus faciles à saisir que les Martinets noirs : ils sont plus gros et les trajectoires sont plus régulières. Les quelques occasions où un individu est passé plus près m'ont permis de faire mes premières images de cette espèce sans trop de déchets.
Aujourd'hui c'est encore un oiseau que tu connais bien : l'Hirondelle de rochers.
Je crois que j'avais loupé çà, et je viens de faire toute la série depuis de début, et bien heureusement que j'étais assis car je crois que je serais tombé le cul par terre
C’est tout simplement splendide
J’aimerais savoir combien de perte pour un résultat pareil ?
Amitiés
Eric
Merci Éric pour ton passage et ton message. Pour répondre à ta question, c''est évident que pour atteindre un certain résultat il faut y consacrer du temps.
Mes premiers essais remontent aux années 80. Pas question à l'époque de faire de telles images en diapositives : sensibilité trop faible (je n'ai jamais dépassé les 100 isos pour des raisons de qualité) et coût trop élevé. Je travaillais en noir et blanc : TriX Pan que j'achetais en bobine de 5 m et que je développais moi-même.
J'avais obtenu quelques résultats intéressants sur des Martinets noirs...
J'ai repris le sujet avec le D2X il y a 4 ans. La couleur, l'autofocus, un 400 iso très propre m'ont donné envie de continuer.
Avec le numérique, je ne compte plus les images. Sur les Martinets noirs je peux faire plusieurs centaines d'images en une matinée sans obtenir ce que je veux. Parfois une "petite" session dans des conditions favorables me donne plus de résultats intéressants.
Idem, une belle leçon de photographie et de modestie !!
Un grand bravo à l'auteur !! ça donne franchement envie d'essayer ... j'ai bien dit d'essayer
Bonne continuation, Yohan (Vendée)
Mais oui, Yohan, il faut essayer!!! C'est un domaine peu exploré qui permet de faire des images différentes.
Merci pour ton passage.
Superbes MAJ !!!
Merci Liliane. J'espère que la MAJ d'aujourd'hui te plaira aussi.
Une nouvelle espèce : l'Hirondelle de rochers.La problématique pour prendre cette espèce en vol est la même que pour le Martinet à ventre blanc : être proche de la colonie où trouver une zone de chasse bien fréquentée.
À la fin de l'été 2008, j'ai trouvé une telle zone au pied d'une grande falaise où l'espèce niche.
L'Hirondelle de rochers comme ses cousines vole vite. Mais comme elle peut passer et repasser de nombreuses fois au-dessus de ma tête pour chasser, les opportunités sont nombreuses. Les postures qui me plaisent le plus ne sont pas celles du vol direct car la queue est fermée. Je préfère quand l'oiseau étale les ailes et la queue pour freiner. C'est à ce moment que l'on voir les belles taches blanches caractéristiques de ses rectrices.
En juillet-août, les jeunes de l'année sont plus photogéniques avec leurs plumes toutes neuves comparées à celles usées des adultes. Et avantage pour le photographe, ces jeunes viennent plus près de moi.
Image 76 (3007x2000px, D3, recadrage) : Hirondelle de rochers, vu de dessous juillet 2009.
Image 77 (3007x2000px, D3, recadrage) : Hirondelle de rochers, vu de dessous juillet 2009.
L'oiseau est en train de capturer un insecte, difficile à voir sur cette image en raison de sa taille.
Image 78 (3007x2000px, D3, recadrage) : Hirondelle de rochers, vu de profil, juillet 2009.
La seule image de 2008 qui me convient. Elle me rappelle l'image 71 du Coucou gris avec les ailes et la queue bien étalées et lumineuses.
Image 79 (3007x2000px, D3, recadrage) : Hirondelle de rochers, vu de dessous en vol direct, août 2008.
J'ai fait 3 "découvertes" en 2009 :
1. en 2008, le passage du D2X au D3 m'a posé
le problème de la taille du capteur. Fini le coefficient x1,5, j'étais revenu au temps de l'argentique où un 300 mm reste un 300!! Dur dur de faire des petits oiseaux en vol avec mon 4/300 fétiche!!! Un avantage cependant : la qualité du viseur du D3 qui me rappelle les F2, F3, F4 et F5. J'avais un préjugé défavorable pour utiliser le TC14 : assombrissement de la visée, perte d'un diaphragme et ralentissement de l'AF constatés sur le D2X. Donc en 2008, je n'ai jamais ajouté le TC14 au 300!!
D'où une certaine déception avec le D3 : des oiseaux en vol certes bien nets mais trop petits à mon goût sur l'image.
En juin 2009 lors d'une session sur des martinets noirs, j'ai pour la première fois ajouté le TC14. Surprise : l'AF du D3 réagissait encore très bien même sur des oiseaux rapides. Depuis il est toujours derrière le 300!!!
2. autre conséquence de l'utilisation du TC14, l
a montée en iso. Avec le D2X, je montais rarement au-dessus de 400 iso pour avoir des images recadrées encore "propres". Au début avec le D3, je suis monté timidement à 640 iso, 800 iso dans quelques cas. Mais avec le TC14, il me fallait monter davantage pour gagner en vitesse!! Je me suis rendu compte que je pouvais monter à 2000 iso sans problème.
Je suis maintenant avec le 4/300 + TC14 sur le D3, je diaphragme à f5,6 sur l'objectif pour gagner (?) en qualité. En plein soleil, je suis couramment à 2000 iso pour avoir un bon 1/4000 ce qui me convient bien.Pour mon activité préférée, les progrès de la montée en iso sont très importants (référence à des débats sur le nouveau D3S).
3. l'une des difficultés de la prise de vue d'oiseaux en vol est l
a présence d'un fond autre que le ciel. L'AF n'accroche pas toujours correctement l'oiseau et "patine". C'est d'autant plus vrai si l'oiseau est petit et à une trajectoire capricieuse. Sur le D2X, je n'utilisais que le capteur central pour obtenir la meilleure détection de l'AF. Quand je suis passé au D3, la réduction de la taille des capteurs m'a contraint à choisir le groupement minimum (9 capteurs je crois). Bonne réactivité sur fond de ciel mais toujours problématique sur fond de forêt ou de montagne.
En fait cet été j'ai compris que le problème majeur était le contraste en l'oiseau et le fond. Sur l'image ci-dessus, l'oiseau est bien éclairé par le soleil, alors que le fond est dans l'ombre. Plus ce fond est sombre, plus l'AF accroche bien même sur un oiseau rapide comme cette Hirondelle de rochers à partir du moment où celle-ci est bien éclairée. Au cours de la matinée, l'ombre de ce fond devient plus claire et l'AF accroche de moins en moins. L'après-midi, lorsque le fond de forêts et de falaises est dans la lumière, l'AF patine...
Pour l'exposition de l'image ci-dessus, en raison des forts écarts de luminosité entre l'oiseau de petite taille et le fond, je préfère travailler en manuel en me basant sur la vitesse obtenue quand l'oiseau est sur fond de ciel (1/2000 ou 1/4000).
J'ai encore quelques images d'Hirondelle de rochers différentes pour une autre mise à jour.
Amicalement.
Jean-François