Un rayon de soleil qui traverse les volets de ma chambre me réveille. Ce soleil matinal me procure l'envie de profiter un peu plus de mes vacances bientôt finies en allant retrouver mes chevreuils d'hier .
Le temps de déjeuner, le soleil disparait derriere une mer de nuages. Le temps est devenu d'un seul coup brumeux. C'est tres bien pour l'approche, mais moins pour repérer les animaux et avoir une bonne lumière pour la prise de photos..
Qu'importe, vu que je suis debout, on y va. Je gare la voiture et ferme la porte délicatement. Je fais à peine une vingtaine de mètres que sur un petit chemin, je me fais surprendre par une chèvre et son faon..Heureusement, même si la mère a rejoins tranquilement le maïs de l'autre coté du chemin, son faon déjà grand et devenu indépendant, est resté sur le bas coté et ne m'a pas vu. Celui ci traverse tranquillement le chemin pour rejoindre sa mère, 2 photos vite fait mais l'épaisse brume gache la photo.. Dommage, j'avais pourtant une bonne proximité.
En travaillant la photo, voici le bambino..
Je repars à la recherche du couple de chevreuils d'hier.. Le soleil réchauffe vite la terre et disperse la brume. Je prend mon temps et repère assez loins une chèvre qui sors du maïs. Je tente une approche. Je longe le champs de blé doucement, faisant des pauses assez souvent. Soudain, elle disparait, pour réapparaitre ... en brocard ! Mince.. Je prend les jumelles et fini par comprendre que c'est mon couple d'hier qui est entrain de se régaler de feuilles de chataigners.
Je ne peux pas prendre le risque de les approcher davantage. Dans le maïs, cela ferait trop de bruits, et coté champs, pas assez de couvert.. J'attend donc à ma place dans l'angle du champs dans la rigole du fossé.
Les minutes passent.. Je tente de les faire venir. Je compte sur le comportement territorial du mâle et me mets à aboyer. Les minutes passent et mon couple disparait.
Malgré tout je continue à aboyer. Soudain, je vois une tête en face de moi, de l'autre coté du champs sortir de la haie. Il s'agit de la femelle qui a remonté le bord du maïs et qui est sorti à mon aplomb.. Le mâle la suit. Ils m'ont repéré mais à contre vent et mes aboiements, ne les font pas fuir..Belle proximité, trop peut etre, car je suis trop bas dans le fossé pour prendre le corps entier des animaux. Je m'apercois que leur pattes sont coupées...Je ne peux pas me lever davantage, je les sens inquiets tout de même par cette masse que je réprésente. Tant pis, je ne préfère pas les effrayer et revenir une autre fois.
Et oui, une belle photo animalière çà ne se fait pas comme çà ..