Merci Mimi77 et Jérôme pour vos messages,
Jérôme, ce que tu as vécu est unique et beaucoup d’entre nous et moi le premier rêveraient d’une telle expérience
même deux minutes. Il faut ce contenté de ce que la nature nous donne et tu as été bien gâté petit veinard !
Et tu en as à cinq minutes de chez toi ???
Tu mérites bien un bon cou de pied au cul
, oublie donc le passé car c’est la culpabilité qui te rongera et profite surtout
de l’instant présent !
Après de longs moments d’attentes et d’observations, une simple apparition furtive d’une flamme
rousse à plus de 150 m te redonnera le sourire.
Avant hier soir le temps est toujours aussi maussade, couvert, rafale de vent et une pluie toujours présente, cela ne change
pas depuis un mois et demi ! Dans de telles conditions répétées, je pense que je vais finir par devenir un spécialiste d’images
tardives avec forte dépression atmosphérique
.
21h20, c’est avec plaisir que je retrouve ma renarde favorite sur son pré. Quand je dis favorite, c’est la seule qui est la plus
active et qui reste plus facile à observer depuis la route. Elle commence à me connaître, nous nous sommes rencontrés plusieurs
fois. Ce n’est pas pour autant quelle viendra en courant dans ma direction, me faire la fête et se mettre sur le dos en remuant
énergiquement la queue dans tous les sens ou de se mettre à sauter dans bras pour le lécher le visage.
Vu le temps, je reste dans la voiture et l’aperçois, je fais demi-tour mais elle n’aime pas et décline son chemin sans précipitation.
J’attends un peu plus loin et reviens sur mes pas en roulant très lentement. Elle est passé de l’autre côté du pré et m’observe
quand je commence à ralentir pour me garer. Alors je l’appel car elle commence à reconnaître ma voie. Elle s’arrête, me regarde
et baisse le museau au sol et me regarde à nouveau avant de se diriger vers la haie. Je la rappelle, elle s’arrête à nouveau et me
regarde une nouvelle foi quelques instants. Quelques minutes se passent, nous nous regardons puis trottine tranquillement vers
le fond du pré.
21h 40, je sais où elle va passer maintenant, j’avance de vingt mètres et attend le long du pré. Elle est à plus de 100 m et reste assise.
Puis elle comme à renifler le sol et à se mettre en chasse, s’arrête, tend les oreilles. Toujours assis dans mon véhicule, les jumelles
collées sur les yeux, les premières danses tardives s’annoncent à distance
. C’est un régal pour les yeux, je reste toujours autant fasciné
par cet animal. Elle se rapproche de plus en plus, alors j’en profite pour faire quelques images qui ne seront pas exceptionnelles.
La suite en images juste pour le souvenir de cette observation tardive.
(Images prise entre 1600 et 2000 iso avec les conditions que vous connaissez maintenant)
Richard
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