Merci Christophe, Michaël, Gilles, Faustin et Philippe pour vos messages et votre fidélité
« Soties nocturnes n°1»Jeudi dernier 21h, ce soir le ciel reste légèrement couvert apportant des ambiances rosées assez douces. Je me dirige vers une petite
vallée ou j’avais déjà remarqué quelques fréquentations sur ce site il y a plusieurs mois. Un terrier abandonné a été fraichement réaménagé
depuis quelques jours, j’y trouve de très nombreuses crottes espacées à plus de cent mètres de ce dernier.
Tout en faisant attention au sens du vent je m’installe le long du sous bois, puis attends une petite demi-heure en espérant qu’une flamme
rousse se dirige dans ma direction.
21h30 Le site est large et vallonneux, les rayons n’y sont plus alors je sors de ma cache pour entreprendre une billebaude jusqu’à un spot
où la vue panoramique est plus agréable. Très délicatement j’avance en regardant où je mets les pieds.
Juste en contrebas, je devine deux oreilles rousses qui dépassent des hautes herbes, puis un corps suivit d’une queue touffue finissant pas
une petite pointe blanchâtre. Je m’assieds à la pointe de la haie et essaye de ne pas quitter du regard notre petit ami.
C’est très difficile de le distinguer, il zigzague et disparaît de mon champ de vision. Je me relève tout doucement, il doit être à une cinquante
de mètre. Je le devine, il s’arrête et fixe son regard dans ma direction. Aïe, je pense qu’il vient de me repérer… Le vent est pour moi, on ne
sait jamais, il peut encore monter dans ma direction.
21h50, tout est restant assis je règle l’APN en priorité vitesse (TV 250 – 1250 ISO) puis profite du panorama et observe sur la droite à plus de
deux cents mètres un autre goupil. J’observe un peu plus loin une peluche qui est sur la même trajectoire et cent mètre derrière un autre adulte
très actif dans ses déplacements.
Ce dernier adulte descend la vallée, travers le ruisseau en contrebas et remonte dans ma direction.
22h00, il se rapproche tranquillement et passe la haie pour zigzaguer sur le pré qui se trouve à ma gauche. Il est là et je ne bouge plus, le relief
complique la visibilité mais reste un bon complice pour se cacher. Ne le voyant plus, je rampe vers des herbes hautes et m’immobilise. C’est
maintenant le jeu de cache cache, je lève la tête et fais en sorte de mieux me positionner.
22h10 réglage toujours en priorité vitesse (TV 250 – 2500 ISO), j’effectue un déclenchement pour ajuster les réglages. Il ne me sent pas mais le
déclenchement l’immobilise et reste sur ses gardes.
J’attends alors qu’il se dirige de plus en plus près de moi pour obtenir une dernière image avant son départ définitif…
Des conditions du prises de vues toujours aussi difficiles à gérer vu les sorties nocturnes de nos amis, mais le meilleur souvenir reste figé dans
mes rétines…
La suite en image...
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