Début janvier, sur la plage de sable noir la pluie succède à la neige. Le vent est toujours soutenu mais bien moins puissant qu'hier lorsque nous devions nous accroupir pour ne pas nous laisser emporter par une rafale comme de vulgaires fétus de paille. La lumière est morne, le ciel est sans matière. Nous pestons contre ce soleil qui baisse les bras, las de lutter contre ce climat si rude, les dépressions se succèdent. Le combat est inégal pour lui qui, en cette saison, a si peu de temps et est si bas sur l'horizon. Néanmoins, nous sommes là, on ne sait jamais, entre espoir et désespoir, mais que faisons nous ici ? Une fois de plus ! une fois de trop ?
Puis la persévérance fait son oeuvre et tout se met en place, enfin.
Et la réponse à nos questionnements devient une évidence : Une fois de pas assez, c'est certain...
Olivier