Bonjour,
Je ne sais pas dans quel lieux se trouvent les observatoires dont vous parlez.
Mon expérience dans ceux du Teich depuis 27 ans ou dans ceux de la Brenne plus rarement est que je n'emporte jamais de trépied, ni grand ni petit. Et la très grande majorité des photographes au Teich fait de même, à part quelques rares exceptions qui utilisent un trépied standard.
Pour la prise de vue, se poser sur trépied ajoute systématiquement un frein à la mobilité, que même une pendulaire ne le compensera pas.
De plus, vous serez souvent limité dans vos débattements verticaux par la hauteur même de l'ensemble, les ouvertures étant juste adaptée aux gros télé, et je crois que c'est votre cas car vous parlez dans un autre fil d'un 500 Nikon.
Donc pour viser à courte distance de l'observatoire comme viser dans le ciel, il faut un débattement vertical dont le point de rotation va se trouver proche du plan de l'ouverture, et ce n'est donc pas là que se trouve l'axe de rotation de la rotule.
Alors comment faire ? je reste à main levée, le paresoleil démonté pour que rien ne dépasse de l'observatoire (CONDITION QUE TOUS LES PHOTOGRAPHES DEVRAIENT RESPECTER !), et l'avant de l'objectif est posé sur le rebord de l'ouverture, je tiens le tout en posant si possible les coudes sur la planchette, et je constitue ainsi mon propre trépied. Associé à la stabilisation, il m'arrive parfois de descendre au 1/60 ème ou même 1/30ème au 500 mm et cela reste parfaitement piqué !
Hervé