Je n'avais pas idée que ces oiseaux fissent de telles constructions, c'est énorme!!
Pour ce qui est de l'action de l'homme, certes, elles ne sont pas "franchement belges de souche", mais la vrai question est: quel est leur impact négatif?
On s'énerve sur quelques espèces, et à juste titre quand elles posent problème comme l’écrevisse à pattes rouges, le vison d'Amérique, le frelon asiatique, la tortue de Floride par exemple pour les animaux, la jussie, l'ambroisie, l'herbe de la pampa, le buddleia dont on lit souvent qu'il faut en planter pour attirer les papillons d'ailleurs.
Mais que dire de la pomme de terre, de la tomate, du piment, du maïs (celui là s'il disparaissait du bassin de l'Adour...) du mouflon introduit de puis la Corse, de la marmotte introduite des Alpes dans les Pyrénées, de la genette ramenée des croisades, de l'ours brun dont on a déporté quelques spécimens afin qu'ils servent de cible aux casquettes fluos?Ces espèces aussi sont "exotiques".
Les échanges s'accélèrent et on en prend conscience car les modifications se font à l'échelle de la vie d'un homme, alors qu'autrefois cela se réalisait sur des générations.
Il est probable que des équilibres se créeront et s'il n'y a pas de gros impact sur l'environnement, le mieux est de laisser faire la nature.Dans certains cas comme pour le ragondin, la renouée du Japon, il n'y a pas grand chose d'efficace à l'heure actuelle et le ragondin fait partie du paysage maintenant.
Les espèces invasives seront vraisemblablement de plus en plus nombreuses, et c'est au législateur de réglementer la commercialisation et la circulation de ces espèces.
C'est aussi au consommateur de ne pas acheter n'importe quoi, en particulier en jardinerie ou animalerie.