Franchement, j'ai déjà essayé les parutions, et on est obligé de lécher les bottes des rédacteurs, les réponses se font tarder ou n'arrive jamais, on est obligé de relancer toutes les semaines et de toute façon si on est pas copain copain avec le rédacteur en chef, on a peu de chance d'être publié...
Et comme ce n'est pas mon genre de lécher des bottes, et bien je m'abstiens...
Donc tous ceux qui publient sont des lèches-bottes. Les Préau, Munier, Ruoso, Hellio & Van Ingen, Renard, Unterthiner, Sidamon-Pesson, Balança, Larrey & Roger, Grunewald, Hette, Vezon, Loup, etc., apprécieront...
Le syndrome Caliméro empêche bien souvent de voir la réalité en face. La photographie professionnelle est un métier qui requiert, comme tous les autres, des compétences et savoirs-faire. L'un d'eux est de savoir penser, construire, réaliser et présenter des sujets à des rédacteurs en chef. Et un sujet n'est pas un alignement de photo de concours, aussi superbes soient-elles.
Il n'a pas d'utilisations plus respectables que les autres des images : concours, parution, exposition, tirages, etc., chaque voie de diffusion est honorable. Seulement les images qui collent bien à l'une, ne vont pas forcément à une autre, et inversement.
Le comprendre et l'accepter, de même qu'accepter et comprendre qu'un rédacteur en chef ou un jury de concours ne soit pas emballé par les chefs-d’œuvre qu'on lui soumet, c'est une étape et une qualité essentielle pour la réalisation du métier de photographe. Pour certains, c'est un (petit) seuil infranchissable. Se remettre en question est une des choses les plus difficiles qui soit.
Emmanuel