Je ne pensais pas que cette série susciterait autant d'intérêt. Je remercie chacun d'entre-vous d'avoir laissé un mot sur cette première série.
Que ceux qui attendent monts et merveilles de la suite soient raisonnés d'emblée, les bonnes images issues de ce voyage ne sont malheureusement pas pléthoriques.
A mon grand regret.
Pour répondre aux interrogations :
Sylvain, ayant un peu d'expérience dans la photographie nocturne, nous sommes partis sur des bases de 400 iso à ouverture maxi ( 2.8 ) et 8 secondes de pose alors que la lune était présente (beaucoup de luminosité). Avec ces bases (bonnes), il est relativement aisé et rapide d'ajuster le couple temps de pose/sensibilité à la luminosité ambiante. A mesure que la luminosité de la lune décroissait, les valeurs ont été augmentées jusqu'à 30 s, f4.0 (pour le piqué) et 800 iso lors de la première nuit. La seconde nuit (image 8 ) n'était plus éclairée par la lune (absente) ce qui ne nous a malheureusement pas permis de faire ressortir le glacier situé à gauche de l'image et les icebergs qui flottaient sur le lac, les valeurs ont par conséquent été poussées jusqu'à 34s f/2.8 à 1600 iso. L'idée est de ne pas dépasser les 30 secondes de pose afin que les étoiles apparaissent ponctuelles et non sous forme de trainées (sensation de flou) mais également afin de conserver la structure/texture de l'aurore dans la photo. L'idéal étant de pouvoir profiter de l'aide de la lune pour éclairer le paysage. Une fois de plus, tout est question de compromis entre les conditions rencontrées et le matériel à disposition. C'est dans ce genre de situation que le photographe qui possède des objectifs à grandes ouvertures et un boîtier qui encaisse les iso est privilégié .
Fabien, j'en ai encore la chair de poule.
Chuck, je ne pense pas qu'un "débouchage" soit envisageable. Les conditions n'étaient pas optimales, j'assume et espère que la prochaine fois ce sera mieux.
gétèdaijà convinkupourlezeissespaicedanfoiré Spif, de ce que je sais, les couleurs sont fonction de l'altitude et de la nature des particules qui sont éjectées du soleil sous forme de vent. A l'origine du phénomène; l'azote donne des couleurs bleues et rouges et l'oxygène des teintes vertes et rouges.
Olivier, je crois que tu résumes bien le fil, beau trait d'humour.
Borax
, je ne peux pas vous les balancer comme ça, je n'ai même pas traité le 20% des images d'Islande et j'ai fait une semaine en Bretagne depuis. Ce n'est donc pas du sadisme comme tu le prétends.
Olivier