Avant de faire le procès de la Fnac et consort, j'ai simplement apporté une information émanant de professionnel. Nous n'avons pas toutes les cartes en main; Et les connaissances sont limitées en terme de diffusion, marketing, à cause de la méconnaissance du milieu, des choix d'éditeur, de distribution etc. Il est évident que l'auteur à peu a y gagner en terme de rentabilité mais également tout à y gagner en terme de diffusion grand public et d'image pour les promotions futurs de ses ouvrages. J'ai avec moi mon Amie qui galère pour faire connaître ses ouvrages à cause du choix de l'éditeur qui ne fait pas son boulot de promotion, de distribution etc... Dans nôtre cas, il y gagne puisqu'il s'agit d'une édition à compte propre !! Un argent vite gagner sans rien débourser pour l'éditeur. Alors effectivement, être distribué par un groupe comme la Fnac qui prend 40% c'est dur, mais c'est 40% de quelque chose !!! Là ou d'autre c'est 100% de rien de tout !!! L'intervention auprès de la chef de rayon de Decitre aura permis de reprendre le fil de l'auteur (Vincent Munier) et d'amener les clients de l'enseigne à retrouver (peut-être) demain ce livre sur leur rayon. La diffusion est alors plus large !!! C'est un gage de notoriété et de reconnaissance. Le compte à soi, fermé sur lui-même à cause d'une pratique n'apporte rien à l'auteur, sauf une reconnaissance dans un milieu défini, donc une niche économique restreinte !!! Le choix d'auteur comme le chanteur/poète est également un moyen de toucher un public non initié qui aura peut-être un intérêt à découvrir ou redécouvrir la plume du parolier, au côté d'un photographe certes nature, mais surtout à la dimension artistique indéniable !! Dans ces registres de droits d'auteurs, il faut entendre et discuter avec les artistes musicaux pour apprendre leur dividende. C'est du vol !! Encore ce matin, un chanteur de renom parlait de prostitution déguisée pour la promotion de l'artiste. Je conçois qu'il n'est pas agréable de partager son travail à hauteur de 50% avec des enseignes qui on pignon sur rue. Cependant, elles toucheront un publique très large qui sera lui impossible à toucher à une échelle comme la Fnac, même avec un site internet. En ce sens, je comprends mieux les propos et choix de M.Munier concernant la direction de sa carrière et de diffusion de son livre.
Après mon propos n'est pas de savoir qui gagne quoi ?! C'est d'attirer l'attention sur le choix du distributeur par l'éditeur qui peut totalement impacter sur la diffusion du livre (donc de l'auteur), en l'occurrence avec les distributeurs cartothèques qui semblent être très peu apprécié des libraires à cause de closes de contrat restrictif concernant les invendus.